Présentation de Valérie Todeschini

• Née le 12 août 1982.

• Surnom : Val, « je réponds très peu aux “Valérie” ».

• Professeur des écoles sur Pontarlier.

• Club : Depuis 2006, je suis licenciée au club du C.A Pontarlier.

• Sports pratiqués : Jusqu’à la saison passée j’étais encore joueuse de foot, maintenant c’est plutôt sport individuels. Footing, renforcement musculaire, vélo… Pour pallier les exigences du niveau fédéral.

• Envie d’arbitrer : Il y a peu de temps (7 ans…) je n’osais pas prendre le drapeau (et encore moins le sifflet) sur les matchs u12 féminins dont j’étais la coach. En 2014 Pascal Breitenstein cherchait des arbitres pour couvrir le club ; j’avais participé à des coupes nationales U15F en tant que déléguée et j’ai commencé à me questionner sur l’arbitrage, assise à côté des observateurs arbitres (dont le grand Claude Barrière). J’ai voulu essayer et surtout passer la formation pour connaître les règles de l’arbitrage (les vraies règles, pas celles qu’on entend autour des terrains).

• Envie de rester arbitre : J’ai eu à mes débuts l’occasion de faire arbitre de touche en R2 ou R3 aux côtés d’arbitres expérimentés. J’ai beaucoup appris et ils ont su me rassurer. Arbitrer à 3 m’a beaucoup plu et je pense que si j’étais restée au centre, j’aurais certainement arrêté.

• Mentor : Pascal Breitenstein, référent arbitre du club, toujours là pour ses protégés. Mais également Emilie Mougeot qui m’a beaucoup appris et encouragée (et m’encourage encore) dans la fonction.

• Maître spirituel : Le grand sage, Claude Barrière, très actif pour les arbitres féminines au niveau de la FFF, maître spirituel car physiquement loin (Bordeaux) mais avec nos passions communes (arbitrage, vin, “chambrage”) on s’est bien trouvé.

• Dernier match : Lyon vs Bordeaux en D1 féminine le 26/10/2019.

• Qualités requises pour être arbitre : Il faut avoir de l’envie, être motivé, conciliant, passionné, faire preuve de sang-froid, de sérieux, de concentration.

• Qualités développées grâce à l’arbitrage : Pour une grande timide comme moi, être arbitre permet de prendre de l’assurance, de la confiance en soi. J’ai appris au fil des années à me surpasser, à dépasser mes limites. Il faut savoir se mettre au niveau des équipes qu’on arbitre.

• L’amicale : c’est une grande famille, même si je ne peux être très présente aux réunions ou actions menées par l’amicale, les moments passés ensemble restent des moments de convivialité, de rigolades et de bonne humeur. Elle est toujours là dans les bons comme dans les mauvais moments.

Niveau

• Arbitre de football pour le club du C.A Pontarlier depuis octobre 2014.

• Joueuse de football depuis 1997.

• Éducatrice de jeunes à partir de 2006.

• Créatrice de l’école féminine de foot en 2008.

• Obtention des examens d’arbitre théoriques et pratiques en 2014.

• Spécialisation en tant qu’arbitre assistante en 2015.

• Arbitre assistant candidate ligue en 2016.

• Titularisée AAR2 en janvier 2017.

• Déléguée du C.A Pontarlier, membre du comité et membre au district du Doubs jusqu’en 2018.

• Promue AAR1 en septembre 2018.

• Nommée assistante féminine fédérale en juillet 2019.

Palmarès

En tant que joueuse :

– Pontarlier vs Lyon en coupe (avec un 0-18 au final…).

En tant qu’arbitre :

– Match amical FCSM vs l’UNFP, en 2016 après même pas 2 ans d’arbitrage !

– Actuellement chaque match est un match important, ayant la chance d’arbitrer la D1 féminine.

Souvenirs

• Les meilleurs souvenirs sont les amitiés qui se sont formées. C’est toujours un plaisir de croiser les arbitres le week-end sur les matchs ou en dehors.

• Les deux matchs arbitrés en coupe de France féminine, Besançon vs Lyon et Saint-Vit vs Domont, sont de supers souvenirs.

• J’ai la chance cette année que chaque match arbitré le week-end soit un moment extraordinaire, ayant été il y a quelques années dans les tribunes de Lyon, de Juvisy, de Dijon…en tant que spectatrice.

Objectifs

Vu mon âge…je n’ai plus d’objectifs pour l’avenir ahah.
J’arbitrais au plus haut niveau régional, l’objectif était le plaisir et le maintien dans cette catégorie, avec toujours le souci de mieux faire.

La création d’une filière assistante féminine fédérale cette année est déjà pour moi une chance, voire un miracle, qui m’a permis d’atteindre le niveau fédéral … Cela demande un gros travail personnel, une organisation et une gestion remodelée de son temps pour concilier travail, arbitrage et vie personnelle mais ça en vaut le coup et j’espère que cela durera autant que possible !